Jean-Yves Schoen - Folelli commune Penta-di-Casinca (haute-corse) 20213




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mardi 4 février 2020

* Films vu ce jour 32ème Festival Cinéma Italien Bastia 2020 (en compétition)

ASPROMONTE 
la terra degli ultimi

scénario : Mimmo Calopresti, Monica Zappelli 
drame - 2019 - 1h27

Africo est un village perché et perdu dans le massif de l’Aspromonte au sud de la Calabre.
En 1951, tous ses habitants se sont rendus à la Marina pour voir le préfet,protester contre leurs conditions de vie et réclamer un médecin. Le préfet promet.
Au même moment Giulia (Valeria Bruni Tedeschi), une institutrice du nord de l’Italie arrive. Elle est venue volontairement pour faire classe aux enfants. Le village est désert, il n’y a que le Poète (Marcello Fonte) qui l’accueille. Elle rouvre l’école et rassemble les enfants. Une femme meurt en couches alors qu’aucun médecin n’est arrivé. Le problème est qu’aucune route n’a jamais été tracée pour relier Africo au chef-lieu.
Les villageois, tous solidaires et guidés par Peppe (Francesco Colella), décident alors construire cette route contre l’avis des autorités et surtout contre celui de Don Totò (Sergio Rubini), un propriétaire mafieux local.
C’est un drame rural intense dont on retrouvera inévitablement beaucoup de liens avec la Corse.  
Ma note :
vu au cinéma 7è Art à Furiani séance de 19h00
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RIDE 

Scénario : Valerio Mastandrea, Enrico Audenino 
drame - 2019 - 1h30

Malgré tous ses efforts, Carolina (Chiara Martegiani) n’arrive pas à pleurer. Pourtant, elle est à la veille d’enterrer son mari, un jeune ouvrier mort sur son lieu de travail.
Elle a beau écouter leur chanson fétiche, revoir d’anciennes photographies, observer la table où il a déjeuné pour la dernière fois, rien n’y fait.
Et les visites n’y changent rien : le premier amour en pleurs de son défunt mari, le couple d’amis qui se sépare, la voisine qui vient dispenser ses conseils, son propre fils qui pense qu’elle n’est pas malheureuse et son beau-frère (Stefano Dionisi), fils maudit, revenu affronter son père pour l’occasion. Au-delà du risque de heurter tous ses proches en ne se montrant pas éplorée, c’est la peur de se décevoir elle-même qui en fait hante Carolina.
C’est le premier long-métrage en tant que réalisateur du célèbre comédien Valerio Mastandrea.
Il nous offre un beau film sur le deuil et surtout sur… ceux qui restent.

Ma note :
vu au cinéma 7è Art à Furiani séance de 16h45

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