La préfecture de Corse a annoncé dans un communiqué que de nouvelles analyses menées sur certains oliviers se sont, pour le moment, révélés négatifs à la bactérie Xylella Fastidiosa.
Des résultats qui vont à l’encontre de ceux, non-officiels, de l’Inra d’Angers au mois d’avril.
"Négatifs à ce stade". Tels sont les résultats des nouveaux tests effectués sur certains oliviers insulaires suspectés d’être touchés par la Xylella fastidiosa a indiqué la préfecture de Corse dans un communiqué ce vendredi. C’est sur ces arbres qu’avait été détectée la bactérie « tueuse d’oliviers » lors d’analyses, non-officielles, réalisées par l’Inra d’Angers en avril dernier.
"À la suite des résultats positifs rendus par l'Inra sur des prélèvements d'oliviers réalisés par le Sidoc (Syndicat interprofessionnel des oléiculteurs de Corse) début avril, l'État a pris très au sérieux la situation et a fait procéder immédiatement à de nouveaux prélèvements officiels sur les végétaux concernés", précise la préfecture de Corse.
Poursuite des analyses
Les analyses se poursuivent donc pour expliquer le "dépérissement […] en Corse de certains végétaux dont les oliviers", précise la préfecture.
En avril dernier, le Sidoc avait annoncé que la Xylella Fastidiosa avait été relevée pour la première fois sur des oliviers et des chênes verts dans plusieurs régions insulaires.
Avec 10 000 hectares d'oliviers en Corse, 107 000 hectares de chênes verts et l'oléastre, une plante endémique du maquis corse qui couvre plus de 300 000 hectares, le syndicat juge les risques de contamination "incommensurables'".
La bactérie a été repérée pour la première fois en Corse en juillet 2015.
Au total, 350 foyers avaient été détectés en Corse, mais aucun sur des oliviers.
...et sur Corse-matin 19 mai 2018
samedi 19 mai 2018
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