Jean-Yves Schoen - Folelli commune Penta-di-Casinca (haute-corse) 20213




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mardi 3 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM EN COMPÉTITION 

LA  GIUSTA  DISTANZA 
( la  bonne  distance ) 

genre : drame (1h47) 
réalisé par Carlo Mazzacurati 
(a été présenté au festival du film de Rome en 2007)

Concadalbero est une petite bourgade dans le delta du Pô qui semble hors du temps et de ses vicissitudes.
Le jeune Giovanni (Giovanni Capovilla) aimerait devenir journaliste.
Il propose quelques articles au journal local.
Comme il a une bonne plume, Bencivegna (Fabrizio Bentivoglio), le vieux directeur, accepte sa collaboration, à condition qu'elle reste anonyme et que Giovanni suive bien son enseignement.
Mais il y a peu de choses à raconter à Concadalbero. Tous les habitants sont de braves gens sans histoires.
Il y a bien un éventreur de chiens qui sévit la nuit dans la contrée, mais personne ne s'en soucie vraiment.
Et même lorsque la police découvre un atelier clandestin où travaillent quelques dizaines de sans-papier, ils ne se sentent pas concernés.
Ils ne sont pas du coin.
Ils ne valent pas un article, du moins selon Bencivegna. Comme la vieille institutrice est malade, une jeune femme, Mara (Valentina Lodovini), vient la remplacer.
Elle est aussitôt au centre des attentions des habitants qui l'accueillent gentiment, les hommes surtout.
Hassan (Ahmed Hefiane) est fasciné par cette jeune femme enseignante.
Mara apprend à connaître les habitants du village et a une brève liaison avec Hassan.
Il est depuis si longtemps le garagiste du lieu pour qu'on l'oublie qu'il est étranger et parfaitement intégré dans la communauté..
Mais lorsque Mara est retrouvée morte, il devient un coupable tout indiqué... 
Ma note
vu au Théâtre de Bastia séance de 21h30

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FILM HORS COMPÉTITION 

IL  DIVO 
( un des surnoms d'Andreotti, littéralement "le Divin" ) 

 Genre : biopic, drame 2008 (1h50) 
film italien réalisé par Paolo Sorrentino 
(prix du jury au festival de Cannes 2008)

Au début des années 80, Giulio Andreotti (Toni Servillo) est à la tête d'un courant de la Démocratie Chrétienne et il s'apprête à devenir une nouvelle Président du Conseil.L'Italie est encore marquée par l'assassinat d'Aldo Moro (Paolo Graziosi) alors que d'autres affaires écaboussent toute la classe politique et jettent un voile de mystère sanglant sur le fonctionnement réel du pouvoir.
Les scandales politico-financiers se succèdent avec leur cortège de morts : Carmine Pecorelli (Lorenzo Gioielli), Calvi , Sindona, Ambrosoli.
Chaque fois, la responsabilité de Giulio Andreotti est évoquée, mais toujours il sort blanchi.
De même, lorsque des mafieux repentis l'accusent de collusion avec le crime organisé, il n'est pratiquement pas inquiété par la justice.
"À l'exception des guerres puniques, j'ai été accusé de tout en Italie!", aime dire en impassible héros cet homme politique à l'incroyable destin.
Et lorsqu'à l'Église on lui demande pourquoi il préfère parler avec le prêtre que de prier, il précise : "Parce que Dieu ne vote pas, contrairement axux curés"...
 Sa satisfaction, c'est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l'aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace.Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu'à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l'inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c'est là la question, les choses changent ou n'est-ce qu'une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d'égratigner Andreotti, l'homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde.
Ma note :
 vu à Furiani séance de 17h

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FILM EN COMPÉTITION 

LISCIO 

date de sortie France 5 mars 2008 
 genre : drame, comédie (1h20) 
réalisé par Claudio Antonini 

Raul (Umberto Morelli) est un petit garçon de 12 ans. Il est vif, éveillé, joyeux, mais décidément bien sage pour son âge, peut-être même trop...
Il vit avec sa mère Monica (Laura Morante), une femme belle et sensuelle.
Elle est chanteuse au sein d'un orchestre de bal.
Sa vie sentimentale est difficile et pleine d'erreurs.
Bien que sa voix soit célèbre dans toutes les guinguettes de la région, Monica voudrait changer de vie et abandonner la musique de bal pour suivre ses propres envies musicales.
Mais Raul est fasciné par la voix de sa mère, il adore l'écouter chanter l'observer sur scène.
Il s'unit donc au choeur de ceux qui veulent la convaincre de laisser encore sa voix accompagner ces mélodies que tout le monde aime.
Cependant, il voit aussi qu'elle souffre : une fois encore elle se trompe, cet homme ce n'était pas encore le bon...
Alors Raul décide d'aider sa mère en lui trouvant l'homme parfait.
Son professeur de musique (Antonio Catania) au collège lui semble la personne la mieux indiquée.
Il se lance donc dans une série de tentatives pour organiser une rencontre.
Mais le monde des adultes se révèle beaucoup plus difficile qu'il ne l'imaginait.
Même si Raul n'obtient pas le résultat escompté, cette escapade dans les méandres des relations humaines, rythmées ici par la musique de son grand-père, va lui donner une belle leçon de vie.
Ma note : 
vu au Théâtre de Bastia séance de 14h30

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