Jean-Yves Schoen - Folelli commune Penta-di-Casinca (haute-corse) 20213




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mardi 24 février 2009

vendredi 6 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM EN COMPÉTITION 

SANGUEPAZZO 
( titre en France : une histoire italienne ) 

année de réalisation : 2008 
date de sortie 9 juillet 2008 en France 
genres drame, historique (2h30) 
lieux de tournage : Milan Lombardie 
coproduction franco-italienne 
réalisée par Marco Tullio Giordana

Le film évoque la fin tragique du couple d'acteurs, dans la vie comme au cinéma, Osvaldo Valenti (Luca Zingaretti) et Luisa Ferida (Monica Bellucci), vedettes du cinéma italien à l'époque mussolinienne.
À Milan, à l'aube du 30 avril 1945, les souffrances endurées par la population et les partisans entraînent des règlements de comptes.
C'est ainsi que, ce matin-là, on découvre dans la banlieue de Milan  les corps ensanglantés d'Osvaldo Valenti et de Luisa Ferida exécutés par les partisans antifascistes quelques heures auparavant.
Les deux personnages sont célèbres. Ce sont deux stars du cinéma qui, des années durant, ont défrayé la chronique par leur vie dissolue.
Après la cassure de l'Italie occupée au nord par les Allemands et au sud par les alliés.
Osvaldo et Luisa répondirent à l'appel du fascisme républicain qui entendait bâtir Cinevillaggio près de Venise pour continuer de produire un cinéma à sa mesure. 
Mais très vite la politique les entraîna hors des plateaux et leur fit jouer dans la vie les rôles des personnages odieux qu'ils avaient incarnés à l'écran.
Quelques jours avant la libération, ils se rendirent aux partisans.
Complicités douloureuses et marché noir leur valurent une condamnation à mort.
Ma note :
vu au théâtre de Bastia séance de 21h30

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FILM  EN  COMPÉTITION

AMORE,  BUGIE  E  CALCETTO

sorti  en  avril  2008  (1h56)
comédie  réalisée  par  Luca  Lucini
( prix  du  public  au  festival  de  Villerupt  2008 )

Sept hommes, sept vies, une passion, le foot et leurs problèmes quotidiens...
Un seul but : pour remporte la finale pour pouvoir jouer contre les Old Boys, les vedettes de jadis , Schillaci, Tacconi, Rizzitelli...
Vittorio (Claudio Bisio), la cinquantaine rugissante, vit à cent à l'heure.
Chef d'entreprise, il cumule le stress des affaires et du cœur avec sa jeune maîtresse, Viola (Chiara Mastalli).
il est le buteur de l'équipe, Adam (Andrea Bosca), son fils, est gardien de but.
Dernier défenseur, sur le terrain comme dans la vie, il vit dans la double crainte de prendre un but et de ressembler à son père.
Filippo (Peter Dale) est un jeune aux dents longues, qui tacle méchamment avant de s'excuser : il voulait jouer le ballon.
Il est en affaires avec Vittorio.
Piero a l'obsession des schémas de jeu, il planifie de même sa vie et celle de sa copine Martina (Marina Rocco), l'amie de Viola.
Malheureusement, on ne peut pas affronter tous les imprévus de la vie en comptant sur ces capacités de dribbleur...
Et puis il y a Mina (Giuseppe Battiston), journaliste divorcé, ancien joueur et entraîneur.
Il n'entre sur le terrain que pour tirer les coups-francs, de véritables boulets qui font mouche, comme ses remarques amères sur le foot et la vie.
Sur le terrain comme dans la vie : on court, on s'engueule, on s'amuse, on se lâche. Puis, quant tout va mal, on peut toujours consulter Diana (Angela Finocchiaro), l'ex-femme de Vittorio, qui est cardiologue et spécialiste des cœurs brisés.

vu au Théâtre de Bastia séance de 19h

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FILM EN COMPÉTITION

BIANCO  E  NERO

comédie dramatique sortie en 2008 (1h40)
 réalisée par Cristina Comencini

Elena (Ambra Angiolini) travaille dans une association qui oeuvre dans la médiation culturelle entre les Africains et les institutions italiennes.
Elle collecte aussi des fonds pour des interventions humanitaires.
Mais fondamentalement il s'agit du lutter contre les préjugés : Elena et son collègue Bertrand (Eriq Ebouaney), un intellectuel sénégalais, organisent des rencontres et des débats avec les jeunes. L'engagement d'Elena est total, peut-être à cause de ses parents, racistes débonnaires, qui lui font honte et dont elle entend bien se démarquer.
Carlo (Fabio Volo), son mari, considère cela avec un certain détachement.
Il a un magasin d'informatique et ne participe que sporadiquement aux soirées inter-culturelles organisées par sa femme.
Cette fois-là, cependant, il a accepté de l'accompagner et il fait la connaissance de l'épouse de Bertrand, la toute charmante Nadine (Aïssa Maïga), qui travaille à l'ambassade du Sénégal.
Ma note :
vu au studio 1 à Bastia séance de 17h

jeudi 5 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM HORS COMPÉTITION 

GOMORRA 

date de sortie 13 août 2008 (2h15) 
drame réalisé par Matteo Garrone 
(grand prix spécial du jury au festival de Cannes 2008)

"On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau."
Cet empire, c'est Naples et la Campanie.
Gomorrhe aux mains de la Camorra.
À Naples, une seule loi règne : la violence.
Un seul langage : les armes.
Un seul rêve : le pouvoir.
Une seule ivresse : le sang.
Ce film nous permet d'assister à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable.
Sur fonds de guerres de clans.
Sur fond de guerres de clans et de trafics en tout genre, Gomorra est une fresque brutale qui décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.
Totò (Salvatore Abruzzese) a treize ans.
Il aide sa mère à livrer les courses chez les voisins et il rêve de côtoyer les "grands" qui ont des grosses voitures, portent des gilets pare-balles et comptent l'argent et leurs morts.
Il rêve, comme Marco (Marco Macor) et Giro (Ciro Petrone), de trouver des armes pour tirer et se sentir invincible.
On est d'un côté ou de l'autre et il peut arriver que la guerre implique aussi Don Ciro (Gianfelice Imparato) qui distribue tranquillement de l'argent, parce que les ordres ont changé et le clan s'est cassé en deux.
On peut changer de métier, comme Pasquale (Salvatore Cantalupo) qui conduit les camions de la Camorra après avoir travaillé dans la confection des vêtements de haute-couture, dans une usine où les gens travaillent au noir,  mais on ne peut pas sortir du "système", qui sait tout et contrôle tout.
Ma note : 
vu au Théâtre de Bastia séance 21h30

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FILM EN COMPÉTITION 

PIANO,  SOLO 
( plane,  seulement ) 

genre : dramatique, biographique 2007 (1h44) 
réalisé par Riccardo Milani

Luca Flores (Kim Rossi Stuart) a été un grand pianiste.
Il a passé une partie de son enfance en Afrique avec ses parents et ses frères et sœurs. 
Sa mère a été victime d'un accident de voiture alors qu'elle le conduisait chez le médecin. 
Luca a grandi.
Sa famille est retournée vivre en Italie où Luca a étudié le piano au conservatoire Luigi Cherubini de Florence.
Après ses diplômes, il accepte la proposition de deux musiciens de jazz de former un trio. 
Ils se produisent dans un petit club et c'est le succès.
Luca y fait la connaissance de Cinzia (Jasmine Trinca).
Mais Luca est de plus en plus perturbé, quelques chose le hante, il n'arrive pas à se souvenir de l'accident de sa mère.
La seule image qui lui reste d'elle est celle où elle se trouve sur une plage d'Afrique.
La carrière de Luca se poursuit brillamment.
Il part pour une tournée en Europe avec Chet baker.
Mais il est vraiment angoissé et le piano reste son seul refuge dès qu'il ressent une émotion trop forte.
L'absence de souvenirs de sa mère l'accapare de plus en plus et il décide de retourner en Afrique sur les traces de son enfance.
Ma note :
vu au studio 1 à Bastia séance de 17h

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FILM EN COMPÉTITION 

GRANDE,  GROSSO  E  VERDONE

genre comédie-drame de 2008 (2h10)
réalisé par Carlo Verdone 

Le film se compose de trois épisodes.

Léo Candide :

Léo (Carlo Verdone) et sa femme Tecla (Geppi Cucciari) vont participer à un grand rassemblement scout : avec des trémolos dans la voix, ils racontent que c'est là qu'ils s'étaient rencontrés... 
Hélas, tout tombe à l'eau car la mère de Léo qui vit avec eux a eu la malencontreuse idée de décéder brutalement.
Léo et Tecla doivent organiser les funérailles.
Les employés des pompes funèbres se présentent, deux individus vulgaires et pressés qui essaient de fourguer le cercueil le plus cher et le cérémonial le plus pompeux.
Léo ne cède pas. Le cauchemar commence.


Callisto le bavard :

Professeur Callisto Cagnato (Carlo Verdone), professeur d'université d' histoire de l'art , est un homme méthodique, maniaque, mais hypocrite.
Trois fois veuf, il vit avec son fils de vingt-trois, Severiano (Andrea Miglio Risi). L'homme passe ses soirées avec des prostituées ou devant des sites pornographiques. 
Il dirige son fils à la baguette, ce qui accroît chez ce dernier un manque d'assurance quasi pathologique. 
Calisto n'aime pas le caractère renfermé de son fils, qui ne lui vaut que des déboires. Aussi lui présente-t-il Lucilla (Martina Pinto), une jeune fille qui a grandi avec les sœurs,  étudiante qui l'a impressionné par son intelligence et ses bonnes manières. La timidité maladive de Severiano oblige Callisto quelques leçons de séduction. 
Il est vrai qu'il a une certaine expérience.

Moreno le vulgaire :

Moreno Vecchiarutti (Carlo Verdone) à cinq magasins de téléphonie mobile qui rapporte beaucoup d'argent.
De quoi se payer des vacances dans un hôtel sélect à Taormina.
Hélas, Moreno et sa femme Eriza (Claudia Gerini) et leur fils Steven (Emanuele Propizio) manquent de savoir-vivre élémentaire pour fréquenter un lieu de ce genre.
Ma note :
vu au studio 1 à Bastia séance de 14h30

* Bonne nouvelle...(Corse-matin de ce jour)


* L'image du jour (Corse-matin de ce jour)

mercredi 4 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM EN COMPÉTITION 

TUTTO  TORNA 
( tous  de  retour )

 sorti vendredi 13 Juin 2008 (1h26) 
drame réalisé par Enrico Pitzianti

En Sardaigne de nos jours.
Massimo (Antonio Careddu) 20 ans, a quitté son village du nord de l'île pour venir à Cagliari où son oncle Giuseppe (Piero Marcialis) lui propose un emploi de serveur dans son bar à la mode.
Il le loge chez lui malgré l'exiguïté de son appartement dans un vieil immeuble du centre historique.
Giuseppe est dynamique, exigeant et Massimo est un peu étourdi par ce tourbillon d'argent, de filles et de voitures de sport. 
Sa passion, c'est l'écriture et pour écrire il a besoin de temps et de calme, ainsi que de sujets qui stimule son imagination.
Justement dans l'appartement d'en face vit une mystérieuse vieille clocharde qui rentre tous les soirs avc des sacs remplis d'un bric-à-brac invraisemblable.
Les autres propriétaires essaient de la chasser car elle menace la salubrité de l'immeuble et elle le dévalorise.
Ce film a obtenu un beau succès populaire en Italie et tout particulièrement en Sardaigne ainsi qu'un excellent accueil critique dans plusieurs festivals.
Ma note :
vu à Furiani séance de 19h

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FILM EN COMPÉTITION 

LEZIONI  DI  CIOCCOLATO 
( leçons  de  chocolat ) 

film de 2007 (1h38) 
comédie réalisée par Claudio Cupellini
(a obtenu à l'unanimité le prix du public 
au festival italien d'Annecy en octobre 2008)

Pérouse,  2007 . 
Mattia Cavedoni (Luca Argentero), un jeune promoteur
immobilier est en passe de réaliser la plus grosse opération de sa carrière, lorsque Kamal (Hassani Shapi), un ouvrier clandestin qui travaille sur le chantier est victime d'un accident.
Kamal est d'accord pour passer sous silence cet accident et de ne rien dire à la police à condition que Mattia accepte de se faire passer pour lui afin de suivre à sa place un stage professionnel pour pâtissiers , car le grand rêve de Mattia depuis qu'il a quitté son Égypte natale est d'ouvrir une pâtisserie en Italie.
Mais pour ce faire, il lui faut ce diplôme.
Le stage commence et parmi les participants il y a Cecilia (Violante Placido) qui trouve que le faux Kamal très sympathique jusqu'au jour où elle découvre la supercherie.
Ma note :
vu au studio 1 à Bastia séance de 17h

mardi 3 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM EN COMPÉTITION 

LA  GIUSTA  DISTANZA 
( la  bonne  distance ) 

genre : drame (1h47) 
réalisé par Carlo Mazzacurati 
(a été présenté au festival du film de Rome en 2007)

Concadalbero est une petite bourgade dans le delta du Pô qui semble hors du temps et de ses vicissitudes.
Le jeune Giovanni (Giovanni Capovilla) aimerait devenir journaliste.
Il propose quelques articles au journal local.
Comme il a une bonne plume, Bencivegna (Fabrizio Bentivoglio), le vieux directeur, accepte sa collaboration, à condition qu'elle reste anonyme et que Giovanni suive bien son enseignement.
Mais il y a peu de choses à raconter à Concadalbero. Tous les habitants sont de braves gens sans histoires.
Il y a bien un éventreur de chiens qui sévit la nuit dans la contrée, mais personne ne s'en soucie vraiment.
Et même lorsque la police découvre un atelier clandestin où travaillent quelques dizaines de sans-papier, ils ne se sentent pas concernés.
Ils ne sont pas du coin.
Ils ne valent pas un article, du moins selon Bencivegna. Comme la vieille institutrice est malade, une jeune femme, Mara (Valentina Lodovini), vient la remplacer.
Elle est aussitôt au centre des attentions des habitants qui l'accueillent gentiment, les hommes surtout.
Hassan (Ahmed Hefiane) est fasciné par cette jeune femme enseignante.
Mara apprend à connaître les habitants du village et a une brève liaison avec Hassan.
Il est depuis si longtemps le garagiste du lieu pour qu'on l'oublie qu'il est étranger et parfaitement intégré dans la communauté..
Mais lorsque Mara est retrouvée morte, il devient un coupable tout indiqué... 
Ma note
vu au Théâtre de Bastia séance de 21h30

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FILM HORS COMPÉTITION 

IL  DIVO 
( un des surnoms d'Andreotti, littéralement "le Divin" ) 

 Genre : biopic, drame 2008 (1h50) 
film italien réalisé par Paolo Sorrentino 
(prix du jury au festival de Cannes 2008)

Au début des années 80, Giulio Andreotti (Toni Servillo) est à la tête d'un courant de la Démocratie Chrétienne et il s'apprête à devenir une nouvelle Président du Conseil.L'Italie est encore marquée par l'assassinat d'Aldo Moro (Paolo Graziosi) alors que d'autres affaires écaboussent toute la classe politique et jettent un voile de mystère sanglant sur le fonctionnement réel du pouvoir.
Les scandales politico-financiers se succèdent avec leur cortège de morts : Carmine Pecorelli (Lorenzo Gioielli), Calvi , Sindona, Ambrosoli.
Chaque fois, la responsabilité de Giulio Andreotti est évoquée, mais toujours il sort blanchi.
De même, lorsque des mafieux repentis l'accusent de collusion avec le crime organisé, il n'est pratiquement pas inquiété par la justice.
"À l'exception des guerres puniques, j'ai été accusé de tout en Italie!", aime dire en impassible héros cet homme politique à l'incroyable destin.
Et lorsqu'à l'Église on lui demande pourquoi il préfère parler avec le prêtre que de prier, il précise : "Parce que Dieu ne vote pas, contrairement axux curés"...
 Sa satisfaction, c'est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l'aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace.Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu'à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l'inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c'est là la question, les choses changent ou n'est-ce qu'une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d'égratigner Andreotti, l'homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde.
Ma note :
 vu à Furiani séance de 17h

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FILM EN COMPÉTITION 

LISCIO 

date de sortie France 5 mars 2008 
 genre : drame, comédie (1h20) 
réalisé par Claudio Antonini 

Raul (Umberto Morelli) est un petit garçon de 12 ans. Il est vif, éveillé, joyeux, mais décidément bien sage pour son âge, peut-être même trop...
Il vit avec sa mère Monica (Laura Morante), une femme belle et sensuelle.
Elle est chanteuse au sein d'un orchestre de bal.
Sa vie sentimentale est difficile et pleine d'erreurs.
Bien que sa voix soit célèbre dans toutes les guinguettes de la région, Monica voudrait changer de vie et abandonner la musique de bal pour suivre ses propres envies musicales.
Mais Raul est fasciné par la voix de sa mère, il adore l'écouter chanter l'observer sur scène.
Il s'unit donc au choeur de ceux qui veulent la convaincre de laisser encore sa voix accompagner ces mélodies que tout le monde aime.
Cependant, il voit aussi qu'elle souffre : une fois encore elle se trompe, cet homme ce n'était pas encore le bon...
Alors Raul décide d'aider sa mère en lui trouvant l'homme parfait.
Son professeur de musique (Antonio Catania) au collège lui semble la personne la mieux indiquée.
Il se lance donc dans une série de tentatives pour organiser une rencontre.
Mais le monde des adultes se révèle beaucoup plus difficile qu'il ne l'imaginait.
Même si Raul n'obtient pas le résultat escompté, cette escapade dans les méandres des relations humaines, rythmées ici par la musique de son grand-père, va lui donner une belle leçon de vie.
Ma note : 
vu au Théâtre de Bastia séance de 14h30

lundi 2 février 2009

* Films vus ce jour 21è Rencontres Cinéma Italien Bastia 2009

FILM HORS COMPÉTITION

CAOS  CALMO

drame italo-britannique 
tourné en 2007
sorti le 10 décembre 2008 en France
réalisé par Antonello Grimaldi 
(le film a été sélectionné pour le Festival de Berlin 2008
Prix Fémina Étranger 2008)

Pietro Paladini (Nanni Moretti), 43 ans, a tout pour être heureux. Il a une épouse aimante, Lara (Ester Cavallari). Une fillette adorable, Claudia (Blu Di Martino) qui a 10 ans, il dirige une société de production audiovisuelle qui a le vent en poupe.
La mort soudaine de Lara, son épouse, bouleverse la vie heureuse de Pietro, jusque-là comblé par sa famille et son travail.
Dans l'incapacité de donner libre cours à sa douleur, de faire son deuil, il arrête tout.
Le jour de la rentrée des classes, Pietro accompagne sa fille et décide subitement de l'attendre, là sur le banc public qui est face au portail de l'école primaire, jusqu'à l'heure de la sortie.
Il fait de même le lendemain et les jours suivants, il attend que la douleur se manifeste et il observe le monde autour de lui.
 Il découvre petit à petit les facettes cachées des gens qui l'entourent et l'abordent.
Quand ce manège dure depuis un certain temps, son entourage s'inquiète, son frère Carlo (Alessandro Gassman), sa belle-soeur Marta (Valeria Golino), ses collaborateurs...Tous cherchent à comprendre "ce drôle de chaos calme" qui l'habite, mais surtout dans l'espoir de le ramenera ce qui leur paraît une vie normale.
En fait, c'est plutôt lui qui est à même de les aider...
Ma note : 
vu au Théâtre de Bastia séance de 21h30

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FILM EN COMPÉTITION 

MAR  NERO 
( la  mer  noire ) 

genre comédie, drame (1h35) 
réalisé par Federico Bondi
(grand  prix du jury au festival de Villerupt 2008)

Angela (Doroteea Petre), une jeune roumaine a quitté son pays pour venir travailler en Italie au service d'une vieille dame malade et peu commode.
Gemma (Ilaria Occhini), une femme âgée est devenue veuve après la mort de son mari.
Angela supporte en silence remontrances et humiliations en pensant au jour où elle retournera chez elle avec ses économies.
Heureusement, il y a le téléphone. 
Mais le jour il reste muet. 
Sans nouvelles de son mari Adrian (Vlad Ivanov), Angela est morte d'inquiétude.
Après un début difficile en raison du caractère bien trempé de Gemma, entre les deux deviennent une forte amitié et la complicité de sorte que, quand Angela apprend la mort de son mari, Gemma propose de l'accompagner dans son pays d'origine. 
Ma note :
vu à Furiani séance de 19h

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FILM  HORS  COMPÉTITION 

TUTTA  LA  VITA  DAVANTI 
( toute la vie devant soi )

sorti en 2008 (1h55) 
comédie réalisée par Paolo Virzì

À 24 ans, Marta (Isabella Ragonese) vient d'achever brillamment sa licence de philosophie de l'Université de Rome.
Il lui faut maintenant s'insérer dans la vie professionnelle. Elle cherche du côté de l'université, mais on lui laisse guère d'espoir, du côté de l'édition non plus.
Dans le métro, une petite fille s'approche d'elle et lui passe un petit billet.
Sa mère cherche une babby-setter.
Marta accepte.
Sonia (Micaela Ramazzotti), la mère de l'enfant est une jeune femme instable qui élève seule sa fille.
Tout en collectionnant les déceptions amoureuses.
Travaillant dans un centre d'appel téléphonique, elle est constamment stressée.
Le calme de Maria lui fait du bien.
Les deux jeunes femmes sympathisent et comme Marta ne trouve toujours pas de travail, elle la fait embaucher dans un centre d'appel où de multiples aventures, plus cocasses les unes que les autres, vont avoir lieu.
Elle rencontre Giorgio (Valerio Mastandrea), surnommé « Le Roi des Ringards », un syndicaliste fils d'ouvrier, et tombe lentement sous son charme.
Ma note
vu à Furiani séance de 14h30