Le port de Cargèse touché par les intempéries
Cette nuit de mercredi à jeudi, la tempête Bruno a touché la Corse Le vent a soufflé parfois jusqu' à 150 km/h
La neige est également tombée, même en faible altitude
Hier, dès le début de l'après-midi, les agents du service des routes de la CTC ont informé les automobilistes du risque neigeux lors du franchissement du col de Vizzavona.
Les panneaux lumineux installés sur le bord des voies territoriales invitaient celles et ceux devant prendre la route, à se munir des équipements spéciaux. En milieu d'après-midi, le col était interdit aux véhicules articulés pour faciliter la circulation.
Malgré tout, ils ont été nombreux à s'aventurer sans équipements, provoquant ainsi de sérieux ralentissements et empêchant, par là même, le bon travail des engins de déneigement. "Lorsque les automobilistes respectent les consignes, tout se passe pour le mieux. Les engins peuvent travailler et mettre la route presque au noir permettant ainsi aux véhicules légers de circuler. Mais lorsqu'un véhicule se met en travers de la route, tout le travail est ralenti. Nous aidons les automobilistes à se dégager d'une fâcheuse posture et derrière ça bloque", pestait un agent du service des routes. Si la neige tombait lentement en milieu d'après-midi, c'est par gros flocons qu'elle recouvrait la chaussée sur le coup de 18 heures au col, mais également non loin du chalet à Vivariu. "Nous avons eu de la neige très lourde et mouillée vers 16 heures", indiquait Pascal Pinelli du restaurant Chez Pasquà à Vizzavona Gare. Et puis de gros flocons ont commencé à tomber vers 18 heures. Nous avons eu très vite une couche de près de 5 cm." Dans le courant de la nuit, la limite pluie-neige devait s'abaisser jusqu'à 500 mètres puis remonter vers 700 à 800 mètres dans le courant de ce jeudi matin. Les températures seront en baisse et en dessous des normales de saison. Elles devraient s'étaler entre 5 et 11ºC, du littoral vers les villages de montagne.
Le centre-Corse a été fortement touché par des chutes de neige ce samedi 2 décembreL'alerte jaune est maintenue jusqu'à dimanche, 6 heures du matin au plus tôt
Vigilance orange pluie-inondation en Haute-Corse Le temps est perturbé sur la Corse toute la journée, surtout sur la partie orientale de l'île. Des averses temporairement orageuses sont attendues, avec des fréquences chutes de neige au-dessus de 700 m dans l'intérieur, localement plus bas en fin de journée. Le vent souffle d'Est à 90 km/h près du Cap Corse, de Nord-Ouest vers 60 km/h dans l'extrême Sud.
Il a beaucoup neige ce vendredi sur le col de Vizzavona et le manteau blanc devrait s'épaissir jusqu'à samedi dans la soirée.Les automobilistes ont été nombreux à faire une pause à Foce pour immortaliser le moment ou le partager sur les réseaux sociaux.
La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI.
C’est dans ce contexte hyper-tendu que l'improbable binôme que forment Alfaro (Roberto Álamo) et Velarde (Antonio de la Torre) se retrouve en charge de l'enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs, sous pression, sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion…
Une course contre la montre s’engage alors, qui progressivement les révèle à eux-mêmes ; sont-ils si différents du criminel qu'ils poursuivent ?
Curro (Luis Callejo) est le seul à avoir été arrêté pour le braquage d'une bijouterie, qui a fait un mort. Il sort de prison après avoir été purgé une peine de huit ans avant de pouvoir enfin régler ses comptes d'un crime que tout le monde a oublié. Maintenant, il ne pense qu'à recommencer une nouvelle vie avec les siens, sa femme Ana (Ruth Díaz) et leur fils.
Ana travaille dans un bar et rencontre par hasard José (Antonio de la Torre), homme solitaire qui ne parle pas beaucoup mais est très vite accepté et apprécié de la famille. Alors que Curro pensait reprendre une vie normale, rien ne va se passer comme prévu. Lui et ses autres amis braqueurs devront répondre de leurs actes. Âpre thriller qui emprunte aux codes du western, le film analyse le comportement d'un individu ordinaire enfermé dans sa souffrance, incapable d'oublier un drame effroyable, incapable de s'arracher à la fièvre de la vengeance. Il montre aussi, à travers les personnages secondaires, comment peuvent cohabiter dans un même être l'aspiration à une vie familiale paisible et les pires excès de violence. Le film est présenté à la Mostra de Venise 2016, en section Orizzonti. En 2017, il obtient quatre prix Goya, dont ceux du meilleur film, du meilleur nouveau réalisateur (es) et du meilleur scénario original.
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UNA MUJER FANSTASTICA
(une femme fantastique)
drame réalisé parSebastián Lelio
date de sortie 12 juillet 2017 (1h44)
Marina (Daniela Vega) et Orlando (Francisco Reyes),
de vingt ans son aîné, s'aiment loin des regards et se projettent vers l'avenir. Lorsqu'il meurt soudainement, Marina subit l’hostilité des proches d'Orlando : une "sainte famille" qui rejette tout ce qu'elle représente.
Marina va se battre, avec la même énergie que celle dépensée depuis toujours pour devenir la femme qu'elle est : une femme forte, courageuse, digne ... une femme fantastique !
CET APRÈS-MIDI LE SPORTING EST TOMBÉ À CANNES CONTRE UNE ÉQUIPE QUI PRÉTEND AUSSI À LA MONTÉE EN NATIONAL 2 ET PREMIÈRE DÉFAITE DU CLUB PROCHAINE RENCONTRE À FURIANI SAMEDI 2 DÉCEMBRE À 18h CONTRE ENDOUME MATCH EN RETARD JOURNÉE 2
Depuis le divorce de leurs parents, Sara (Julia Lübbert), 12 ans et sa petite sœur Catalina (Emilia Ossandon) vivent avec leur mère Paula (Mariana Loyola) et la compagne de celle-ci Lia (Agustina Muñoz).
Leur quotidien, fait de tendresse et de complicité, ressemble à celui d’autres familles. Victor (Daniel Munoz), le père des enfants aimerait avoir leur garde car il réprouve le mode de vie de son ex-compagne. Parce qu'elle a une famille différente, Sara subit les moqueries de ses camarades d'école.
Alors qu'elle est en train de vivre ses premiers émois amoureux, l'adolescente voudrait qu'on la laisse un peu tranquille.
Valeria (Ana Valeria Becerril), une jeune femme de 17 ans, est enceinte de Mateo (Enrique Arrizon), un garçon de son âge. Elle vit à Puerto Vallarta au Mexique avec Clara (Joanna Larequi), sa sœur de 34 ans et avec Mateo.
Valeria ne souhaitait pas que leur mère espagnole, prénommée Avril (Emma Suárez), souvent absente, soit au courant de sa grossesse.
Mais le coût et la responsabilité de l'arrivée d'un enfant dans la maison décide Clara à l’appeler. Avril arrive au Mexique et s’installe chez ses filles, apparemment désireuse de les aider. Mais avec l’arrivée du bébé, son comportement change et les réticences de Valéria à lui demander de l’aide se justifient de plus en plus. Avril, quant à elle, à la vue des difficultés de sa fille de prendre en charge et de supporter les pleurs du bébé, estime que le jeune couple n'est en fait pas prêt psychologiquement à s'en occuper et à assumer leur rôle de parents. Elle élabore alors un plan.
Au cours d’un sommet rassemblant l’ensemble des chefs d’état latino-américains dans un hôtel isolé de la
Cordillère des Andes, Hernán Blanco (Ricardo Darín), le président argentin, est rattrapé par une affaire de corruption impliquant sa fille Marina Blanco (DoloresFonzi).
Alors qu’il se démène pour échapper au scandale qui menace sa carrière et sa famille, il doit aussi se battre pour conclure un accord primordial pour son pays.
Ma note :
vu au théâtre de Furiani à 18h45
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MALA JUNTA
drame réalisé par Claudia Huaiquimilla (1h29)
Tano 16 ans (Andrew Bargsted), adolescent turbulent, est envoyé dans le sud du Chili, chez son père, après avoir commis un délit, qu’il n’a pas vu depuis plusieurs années.
Au lycée, il fait la connaissance de Cheo (Eliseo Fernández), jeune garçon timide d’origine mapuche, malmené par les autres élèves. Ils se lient d’amitié, chacun apprenant à dépasser ses difficultés grâce à l’autre. Si Tano canalise progressivement sa colère, Cheo quant à lui trouve la force de revendiquer son identité amérindienne. Un acte raciste envers le peuple natif va les obliger à affronter ensemble les défis liés à l'adolescence dans ce milieu difficile.
Tous deux s’impliquent alors dans la défense du territoire Mapuche
Ma note :
vu au studio 1 à 16h45 Bastia
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VERANO 93
(été 93)
drame réalisé par Carla Simon Pipo
date de sortie 19 juillet 2017 (1h38)
Suite à la mort de ses parents, Frida (Laia Artigas), 6 ans,
quitte Barcelone et part vivre à la campagne chez son oncle Esteve (David Verdaguer) et sa tante Marga (Bruna Cusi) et leur petite fille de 3 ans Anna (Paula Robles). Le temps d'un été, l'été 93, Frida apprendra à accepter son chagrin, et ses parents adoptifs apprendront à l'aimer comme leur propre fille.
Mariana (Antonia Zegers), une quadragénaire issue de la
haute bourgeoisie chilienne s’efforce d’échapper au rôle que son père, puis son mari Pedro (Rafael Spregelburd), ont toujours défini pour elle. Elle éprouve une étrange attirance pour Juan (Alfredo Castro), son professeur d’équitation de 60 ans, ex-colonel suspecté d’exactions pendant la dictature.
Mais cette liaison ébranle les murs invisibles qui protègent sa famille du passé. Jusqu’où Mariana, curieuse, insolente et imprévisible sera-t-elle capable d’aller ?
Ce film a été présenté à la 56ème Semaine de la Critique, dans le cadre du Festival de Cannes 2017.
Ma note :
vu au studio 1 à 16h45 Bastia
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KÓBLIC
film policier, historique, thriller (1h32)
réalisé par Sebastián Borensztein
Argentine 1977.
La dictature de la junte militaire assassine ses opposants, notamment dans les vols de la mort qui consistent à jeter des personnes dans le vide depuis un avion.
Un ancien pilote et capitaine de la Marine argentine, Tomas Koblic (Ricardo Darín) s’enfuit après avoir désobéi à un ordre de l‘armée soumise à la dictature.
Caché dans une petite ville du sud du pays, sa présence attire l’attention du maréchal local, Velade (Oscar Martinez), d’une autorité abusive et sans scrupules . Commence alors pour Kóblic, qui est tombé amoureux d'une jeune femme Nancy (Inma Cuesta) du village, une lutte pour sa survie. La conscience n’a nulle endroit pour se cacher.