* Mondial de l'Automobile ce jeudi à Paris

* Films vus pendant ces journées du Cinéma Espagnol et Latino-Américaines à Bastia

EL LOBO 

(Le Loup en castillan) 

date de sortie en Espagne le 5 novembre 2004

 et 

en France le 26 avril 2006(2h05) 

thriller espagnol réalisé par Miguel Courtois

Ce film est inspiré de l'histoire vraie de Mikel Lejarza (un membre du service de renseignement espagnol), surnommé El Lobo et qui est infiltré au cœur du groupe armé ETA au début des années 1970. 

El Lobo (Eduardo Noriega) s'inspire de la vie de Mikel Lejarza, l'agent des services secrets espagnols infiltrés dans l'ETA entre 1973 et 1975, qui contribua à la chute d'un quart de l'effectif terroriste de l'époque. 
El Lobo est l'histoire d'un homme utilisé puis trahi par les services secrets de Franco et rejeté par sa propre famille. El Lobo sut cependant se protéger et, par ses propres moyens, continua et acheva sa mission. 
À la fin de l'opération, El Lobo, déclaré cible prioritaire par l'ETA, fut forcé de changer d'identité et de visage, et disparut sans laisser de trace.
Participation au film : Mélanie Doutey

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ROSARIO 

(Rosario Tijeras) 

date de sortie 23 août 2006 (1h52) 

thriller colombien réalisé par Emilio Maillé

"Depuis que Rosario a rencontré la vie, elle n'a pas cessé de se battre avec elle".

Quand on naît à Medellín, ville de la drogue et de la prostitution, où les femmes et les enfants ont si peu d'importance, on n'a guère de chance de vivre.

Mais Rosario Tijeras (Flora Martinez) est une fille qui ne ressemble à personne : belle, tenace, fatale.

Antonio (Unax Ugalde) et Emilio (Manolo Cardona), deux amis fortunés, se retrouvent régulièrement dans la discothèque la plus courue de Medellin et croisent la route de Rosario, ils en tombent immédiatement amoureux et se retrouvent plongés dans un monde de plaisir, de violence et de mort.

Ils sont sous le charme de Rosario, une très jolie fille qui travaille comme tueuse à gages et prostituée pour un des gangs locaux.
Rosario, Emilio et Antonio vont tenter d'apaiser ensemble les douleurs de leur existence.
La « fille aux ciseaux », c'est Rosario Tijeras, les ciseaux sa première arme...
Une ville, Medellín, ville assassine, meurtrière où Rosario essaye de survivre entre amour et mort.
Rosario finira mal, dès le début du roman on sait qu'aucun espoir n'est permis, malgré l'amour que lui porte Antonio, rien ne pourra la sauver de l'abîme.
Qui est Rosario ? Personne ne le saura vraiment, quelle est la part de mensonges dans les histoires qu'elle raconte qui finissent toujours par le sang qui coule. Qui est-elle ? Douce, aimante, sensuelle, cruelle, méchante et sans pitié…
La vie lui a-t-elle laissée le choix, comme le dit Antonio "plus on a connu le sexe de bonne heure, plus il y a de chances que cela aille mal dans la vie".
Le sexe deviendra lui aussi une arme, peut-être même la plus efficace qu'elle possède.

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VIVA CUBA 

drame réalisé par 

Juan Carlos Cremata Malberti 

Date de sortie 11 octobre 2006 (1h20)

Cuba. 

Malu (Malu Tarrau Broche) et Jorgito (Jorgito Milo Avila) sont deux enfants qui se sont promis d'être amis pour la vie, bien que leurs familles se détestent. 

Quand la grand-mère (Sara Cabrera Mena) de Malu décède et que sa mère (Larisa Vega Alamar) décide d'aller vivre à l'étranger. Tout s'effondre pour la petite fille.
Pour ne pas quitter Cuba et être séparée de son ami Jorgito, Malu doit empêcher que son père signe l'autorisation de sortie de l'île.
Mais ce dernier habite à des kilomètres de La Havane dans un phare a l'autre bout de l'île (Pointe de Maisi).
Malu et Jorgito commencent un périple à travers Cuba... par tous les moyens possibles en étant recherchés par la police, à la recherche d'un espoir pour leur amour.

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LES LOIS DE LA FAMILLE

(Derecho de familia) 

comédie dramatique 

date de sortie 6 septembre 2006 (1h42) 

réalisé par Daniel Burman

Buenos Aires.

Avocat comme son père, Perelman fils (Daniel Hendler) ne sait pas encore très bien ce qu'il veut faire de son avenir.
Il connaît par coeur les habitudes, les goûts, les tics et le train-train professionnel de Perelman père (Arturo Goetz), un homme respecté et respectable. 

Perelman fils prétend qu'il ne veut pas lui ressembler, ni suivre son chemin, tracé d'avance, mais plus il essaie de s'affranchir de lui, plus il lui ressemble.
Comment se sort-on des ornières de la filiation ? Combien de temps faut-il pour y parvenir ? Comment s'y prend-t-on ? Y a-t-il un mode d'emploi ? A mesure qu'il ébauche sa construction identitaire, Perelman fils finit par accepter, non sans une certaine appréhension, l'héritage paternel, l'acquis immuable.
Ce qui lui pose problème, c'est d'arriver à construire cette identité sur ce qui le distingue de son père, sur tout ce qui lui reste à découvrir.

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VOLVER

(revenir)

comédie dramatique de Pedro Almodóvar

date de sortie 19 mai 2006 (2h01)

(sélection officielle du festival de Cannes 2006 : l'ensemble des actrices du film a été récompensé par un prix d'interprétation collectif, le film a obtenu aussi le prix du meilleur scénario dans ce festival).

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères. Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.

Raimunda (Penélope Cruz) vit à Madrid avec son compagnon Paco (Antonio de la Torre), et sa fille de 14 ans Paula (Yohana Cobo).
Par un jour de grand vent, elle se rend dans son village natal avec sa sœur Sole (Lola Dueñas) pour entretenir la tombe de ses parents, morts trois ans auparavant dans un incendie.
Elle en profite pour rendre visite à sa tante Paula (Yohana Cobo) qui perd un peu la tête.
Quelques jours plus tard, Sole appelle : la tante Paula est morte.
Au même moment à Madrid, Paula, la fille de Raimunda, tue d'un coup de couteau Paco qui tente d'abuser d'elle.
À la suite de ces deux morts, la vérité sur le passé va peu à peu apparaître au grand jour.

vu  à  Furiani  le  28  septembre  séance  19h